Maladie d'Alzheimer, 14 facteurs de risque modifiables

Maladie d'Alzheimer, 14 facteurs de risque modifiables

La Commission du Lancet sur la prévention, l'intervention et les soins de la démence a récemment mis à jour son rapport en identifiant 14 facteurs de risque modifiables pour la maladie d'Alzheimer. Le Dr Ariane Monnami, nutritionniste et praticien certifié ReCODE 2.0 vous donne un aperçu de ces facteurs, de leur impact et des moyens utilisables pour les atténuer.

Imaginez :

La prise en charge précoce de ces 14 facteurs de risque modifiables pourrait permettre de prévenir jusqu'à 45% des futurs cas de démence !

Et cela simplement en modifiant votre mode de vie...

J'ai trouvé cette information tellement motivante que j'ai décidé de réaliser pour vous (avec l'aide de ChatGPT), une traduction et un résumé de ce rapport afin de vous donner un aperçu de ces facteurs, de leur impact et des moyens utilisables pour les atténuer.

Analyses des 14 facteurs de risque identifiés par la commission du Lancet

1. Faible niveau d'éducation :

Un faible niveau d'éducation est associé à un risque accru de démence. Promouvoir l'éducation dès le plus jeune âge peut aider à développer des réserves cognitives qui protègent le cerveau.

2. Perte auditive :

La perte auditive non traitée est liée à un risque plus élevé de démence. L'utilisation d'appareils auditifs et la gestion des problèmes auditifs peuvent réduire ce risque.

3. Hypertension :

L'hypertension, surtout à l'âge moyen, est un facteur de risque majeur pour la démence. Le contrôle de la pression artérielle grâce à des médicaments et à des modifications du mode de vie, comme une alimentation saine et l'exercice, peut réduire le risque.

4. Tabagisme :

Le tabagisme endommage les vaisseaux sanguins et le cerveau. Arrêter de fumer est crucial pour réduire le risque de démence et améliorer la santé globale.

5. Obésité :

L'obésité à l'âge moyen est liée à un risque accru de démence. Une alimentation équilibrée et une activité physique régulière peuvent aider à maintenir un poids santé.

6. Dépression :

La dépression, notamment en milieu de vie, est associée à un risque accru de démence. Le traitement de la dépression par des thérapies et des médicaments peut réduire ce risque.

7. Inactivité physique :

Le manque d'activité physique est un facteur de risque modifiable. L'exercice régulier stimule la santé cérébrale et réduit le risque de déclin cognitif.

8. Diabète :

Le diabète non contrôlé est lié à un risque accru de démence. Gérer le diabète par le régime, l'exercice et les médicaments peut aider à atténuer ce risque.

9. Consommation excessive d'alcool :

La consommation d'alcool à des niveaux élevés augmente le risque de démence. Modérer la consommation d'alcool peut réduire ce risque.

10. Traumatisme crânien :

Les traumatismes crâniens récurrents ou graves augmentent le risque de démence. Les mesures de sécurité pour prévenir les blessures à la tête, comme le port de casques, sont essentielles.

11. Pollution de l'air :

L'exposition à long terme à la pollution de l'air est associée à un risque accru de démence. Réduire la pollution à l'échelle individuelle et communautaire peut aider à atténuer ce risque.

12. Isolement social :

L'isolement social augmente le risque de déclin cognitif. Favoriser les interactions sociales et maintenir des liens avec la communauté peuvent protéger contre la démence.

13. Cholestérol LDL élevé :

Un taux élevé de cholestérol LDL à l'âge moyen est désormais reconnu comme un facteur de risque. Des modifications du régime alimentaire et des traitements médicamenteux peuvent aider à gérer ce facteur.

14. Perte de vision non traitée :

La perte de vision non corrigée est liée à un risque accru de démence. Faire vérifier et corriger les problèmes de vision peut réduire ce risque.

Quels enseignements pouvons-nous tirer de cette étude ?

Tout d'abord, parmi les 14 facteurs de risque, 10 sont sous notre contrôle puisqu'ils dépendent de notre mode de vie et des choix que nous faisons :

  • la pratique d'une activité physique régulière
  • l'arrêt du tabac
  • une consommation d'alcool
  • la création de liens sociaux
  • l'hypertension, l'obésité, le LDL-cholestérol et le diabète, influencés par notre alimentation, l'exercice physique, la gestion du stress et du sommeil
  • la dépression. Je sais que cela peut paraitre étonnant, de nombreuses études ont montré que l'alimentation et l'exercice physique étaient deux stratégies gagnantes dans la prise en charge de la dépression.
  • Les traumatismes crâniens. Certes, vous n'êtes pas responsable du chauffard qui percute votre voiture par l'arrière, mais vous avez le pouvoir d'éviter les conduites à risques et de porter des accessoires de protection, comme un casque à vélo par exemple.

Concernant les pertes auditives ou visuelles, vous pouvez vous faire dépister régulièrement et profiter le plus tôt possible des solutions disponibles.

Quant aux 2 derniers critères, votre marge de manœuvre est plus faible :

  • la qualité de l'air extérieur dépend de stratégies collectives. Il vous est par contre possible de limiter fortement la pollution de l'air de votre domicile en aérant, en évitant l'usage de produits ménager et de peintures toxiques et même en utilisant un système de filtration d'air.
  • le faible niveau d'éducation. Le critère retenu par la commission du Lancet concerne le niveau d'éducation initial. Plus celui-ci est élevé, plus vous créez une quantité importante de connexions entre vos neurones. Les scientifiques parlent de "réserve cognitive". Autrement dit, si votre nombre de connexions initial est plus élevé, les effets de la perte liée à l'âge mettront plus longtemps à apparaitre.

Petite réflexion personnelle sur le niveau d'éducation

OK, vous ne pouvez pas revenir en arrière pour modifier votre niveau de scolarité.

Mais qui vous empêche de continuer à vous former ou d'apprendre une langue étrangère ?

Moi-même, au cours de ces dernières années, j'ai suivi 2 formations professionnelles en anglais, la formation du Pr Noakes sur l'alimentation Low Carb et cétogène et la formation ReCODE 2.0 du Dr Bredesen sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer.

Les travaux de Dr Bredesen montrent d'ailleurs qu'il est possible de construire de nouvelles connexions neuronales, et ceci, quels que soient votre âge et votre niveau initial d'éducation.

Pour conclure...

Si vous avez en charge l'éducation de jeunes enfants, incitez-les à étudier le plus longtemps possible et apprenez-leur, de préférence par l'exemple, l'importance d'une bonne hygiène de vie et de solides relations sociales.

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