Surf ou pantoufles, quel senior serez-vous en 2050 ?
Les programmes de longévité sont de plus en plus en vogue. Pourquoi faudrait-il les mettre en application et à quel moment de sa vie ?
Le bien-vieillir, une doctrine très en vogue actuellement
Quand on analyse les chiffres clés de la CNSA (Caisse nationale de la solidarité de l’autonomie) on observe que la population en 1990, âgée de plus de 60 ans était inférieur à 15 millions de personnes, les plus de 75 ans, moins de 5 millions de personnes.
En 2020, les mêmes catégories, les 60 ans et plus représentaient 17,8 millions de personnes, les 75 ans et plus, 6,3 millions de personnes.
En projection pour 2050, les 60 ans et plus représenteraient 25 millions de personnes et les 75 ans et plus, 10 millions de personnes.
Ces chiffres sont des chiffres bruts, ne tenant pas compte de l’état de santé des séniors en 2050.
Espérance de vie à 65 ans en 2016
L’espérance de vie de 2016 pour les personnes âgées de 65 ans était de 23.7 ans pour les femmes (bravo) et de 10,6 ans pour les hommes (peuvent mieux faire).
Les chiffres les plus importants pour nous sont les suivants :
Espérance de vie sans incapacité en 2016 pour les 65 ans : 19,6 ans pour les femmes, et 9,5 ans pour les hommes.
Voir tableau ci-dessous :
Espérance de vie à la naissance en 2018
85,3 ans pour les femmes et 79.4 ans pour les hommes. Ce qui nous intéresse le plus, c’est l’espérance de vie sans incapacités.
Espérance de vie sans incapacités
Cette espérance de vie sans incapacités à 65 ans est de 10.6 ans pour les femmes et de 9,5 ans pour les hommes.
Ce qui nous amène à une espérance de vie sans incapacités à 75.6 ans pour les femmes et 74,5 ans pour les hommes (c’est presque l’égalité).
La longévité, mais aussi les incapacités.
Avoir une espérance de vie plus importante, n’est pas actuellement un avantage. Les années d’incapacités sont plus longues !
À partir de 75 ans, c’est la dégringolade, plus ou moins longue en fonction de l’espérance de vie.
Les femmes vont subir 13 ans d’incapacités (disons-le clairement, de galères), tandis que les hommes les subiront pendant 10 ans seulement.
L’intérêt de faire ce type d’étude, c’est de se projeter dans l’avenir, car il est bien question pour nous de nous projeter (les séniors) dans l’avenir quoique l’on en dise.
La moitié du temps de vie des séniors à partir de 65 ans sera faite de problèmes de santé. La faute à qui ?
Quand devient-on vieux ?
Les processus de vieillissement commencent dès la naissance. Les processus de construction débutent également dès la naissance. Ainsi, nous construisons notre avenir dans le ventre de notre mère et par la transmission des gênes de nos parents.
Les bons gênes, ainsi que ceux moins favorables pour une bonne notre santé et bonne longévité.
Les premières années de notre vie sont les plus importantes pour notre avenir. Nous construisons nos os, nos muscles, notre système respiratoire, ainsi que notre système cardio vasculaire.
L’alimentation joue un rôle capital dans cette construction, minéraux, vitamines, fibres, protéines doivent être apportées en bonne quantité et de bonne qualité.
L’activité physique ainsi que les capacités de mémorisation sont au cœur du sujet. Je n’oublierais pas de noter la qualité du sommeil dans ce processus.
Nous savons tous qu’à 20 ans peu de jeunes se préoccupent de leur santé et de leur longévité. D’ailleurs tout est possible à cet âge, performances maximales, récupération rapide, métabolisme accéléré.
Les processus de vieillissement se mettent en place beaucoup plus vite que prévu
Tout d’abord, vieillir ce n’est pas prendre de l’âge contrairement à ce que l’on pense. Vieillir, c’est un processus qui agit sur toutes les cellules du corps ainsi que sur leur programmation.
Construire, détruire, protéger, sont les processus les plus importants.
Si vous êtes en surpoids à l’adolescence, si vous fumez, si vous vous alimentez avec des aliments de mauvaises qualités, le vieillissement va s’accélérer, car l’organisme va passer le plus clair de son temps à réparer les dégâts causés par un mode de vie inadapté.
Se préparer à vivre vieux et en bonne santé pour son bien-être et pour la société
Actuellement peu de programmes sont à la disposition du public pour accompagner le vieillissement et encore moins pour augmenter la longévité.
D’ailleurs si l’on se réfère au tableau ci-dessus, quel intérêt avons-nous de vivre plus longtemps si c’est pour avoir plus d’années d’incapacités.
Tout l’enjeu est là, nous ne souhaitons pas vivre plus longtemps en mauvaise santé, mais nous souhaitons être en bonne santé et en bonne condition physique le plus longtemps possible.
Les processus qui accélèrent le vieillissement sont connus et reconnus
- Être en surpoids ou obèse va faire le lit de maladies chroniques tel que l’hypertension, le diabète, les maladies inflammatoires, les maladies cardio-vasculaires… Les maladies chroniques sont les plus invalidantes. La mobilité sera réduite de par le poids, handicapant, pour faire de l’activité physique, l’inflammation qui va attaquer les cartilages, les cellules nerveuses, ainsi que les cellules musculaires
- La sédentarité, un mode de vie accélérateur d’incapacité physique à partir de 65 ans. Avec pour conséquences, la perte de masse musculaire ainsi que la baisse de capacités cardio respiratoires. Moins de force, plus de fatigue et moins de souffle pour marcher
- L’alimentation trop riche en glucides et pauvre en fibres, vitamines, minéraux, protéines et bonnes graisses.
Les risques d’un vieillissement mal maitrisé
On remet toujours à plus tard, le fait de s’occuper de soi, de sa santé et de sa condition physique.
J’ai souvent entendu des personnes me dire qu’elles n’avaient pas le temps de s’occuper d’elles pour améliorer leur condition physique et leur santé. Mais qu’elles le feraient sitôt à la retraite…
Le résultat d’un raisonnement sera à terme une perte de bien-être et une réduction de la longévité en bonne santé.
Moins de loisirs, moins de bien-être, plus de maladies chroniques, et un risque accru de maladie d’Alzheimer.
Le tableau est volontairement noirci, parce que c’est exactement ce qu’il va se passer.
Peut-on agir à tout moment ?
Il est évident que l’on doit se préparer le plus en amont possible, mais l’on peut aussi agir à tout âge.
Il faut simplement prendre conscience de l’importance des processus de vieillissement qui sont multifactoriels et agir sur ce que nous appelons la reprogrammation métabolique.
Que va-t-on gagner à le faire ?
Dans son ensemble, la vie s’améliore, plus de souffle, plus de force, moins de fatigue, moins de stress, plus de bien-être.
On gagne en liberté, liberté de faire ce qui nous fait plaisir, sans limitations physiques.
On agit pour soi mais aussi pour notre entourage ; nous ne pouvons pas acheter ce bien-être il faut se le construire soi-même.
Comment mettre en place un véritable programme de reconditionnement physique ?
Pourquoi parle-t-on de reconditionnement physique, lorsqu’il s’agit de bien-être ?
La principale cause de mal être et de privation de liberté, provient du fait que le corps se déconditionne.
Cela se produit lentement, insidieusement, mais avec régularité et une accélération vers les 60 – 70 ans.
La première sensation est la perte de souffle, puis la souplesse, et ensuite la force.
Avec ce processus, l’équilibre devient instable et les douleurs articulaires augmentent. Le corps se fige en quelque sorte.
Ce déconditionnement s’accompagne souvent par une prise de poids, ce qui va augmenter les pressions articulaires et les douleurs.
Si l’alimentation n’est pas optimum, car trop riche en glucides et pauvre en fibres et vitamines l’inflammation des tissus neuronaux, musculaires et osseux va s’accélérer.
Agir en 3 étapes pour commencer à inverser cette tendance
Étape 1 : Évaluer l’état général, force, souffle, souplesse, équilibre. Évaluer l’état psychologique (stress physique et environnemental). Mesurer des paramètres de composition corporelle (masse musculaire, masse graisseuse, hydratation, densité osseuse)
Étape 2 : réaliser un programme de reconditionnement physique, nutritionnel et micronutritionnel
Étape 3 : Mettre en place le programme ainsi que la formation et mesurer les résultats obtenus
Vous pensez que cela fait beaucoup ?
Vous avez raison, cela fait beaucoup de paramètres à mesurer et d’efforts à consacrer.
Posez-vous la question suivante : "Que suis-je prêt à faire pour garder ma liberté d’action, disposer d’un corps ferme tonique et sans douleur et prévenir toutes ces maladies chroniques annoncées comme inéluctables au grand âge ?"
Vous pensez aussi que c’est trop tard pour vous ?
Détrompez-vous, il n’est jamais trop tard pour commencer, même si l’on est en surpoids, que l’on est déjà atteint de maladies chroniques ou inflammatoires…
Et n’oubliez pas, les efforts fournis aujourd’hui pour acquérir un bon niveau de condition physique sont beaucoup… Beaucoup moins, moins contraignants que les mauvaises années à passer assis sur un fauteuil en pantoufles.
Le thème traité dans cet article vous intéresse ?
Inscrivez-vous à la Newsletter Elfy.Life Longévité pour recevoir d'autres articles sur le même thème et participer à nos conférences en ligne gratuites en cliquant sur le lien ci-dessous :
Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :