10 clefs pour comprendre votre métabolisme
Ariane Monnami, nutritionniste et micronutritionniste vous donne10 éléments-clefs qui en disent long sur le bon (ou le mauvais) fonctionnement de votre métabolisme ?
Cet article va vous permettre de mieux comprendre les résultats de votre score d'insulinorésistance. Si vous ne l'avez pas encore rempli, faites-le maintenant :
J'évalue mon risque d'insulinorésistance
1. Vos antécédents familiaux de surpoids, d'obésité ou de diabète
Si vous avez dans votre famille proche des personnes atteintes de surpoids, d'obésité ou de diabète, vous avez peut-être hérités de "gènes de susceptibilité" aux maladies métaboliques. Mais rassurez-vous, la génétique n'intervient qu'à 30%... les 70% restants sont sous l'influence de votre mode de vie !
2. Vos difficultés pour retrouver ou conserver votre poids de forme
Savez-vous que c'est l'insuline qui détermine la manière dont vous utilisez les aliments que vous mangez : si vous les brûlez tout de suite ou si vous les mettez en réserve pour plus tard ?
Si votre fabrication d'insuline est trop importante, vous serez tout le temps en mode "stockage" et vous allez avoir de grosses difficultés pour brûler vos réserves de graisses
3. Votre tour de taille
Ici encore, il s'agit d'un effet de l'insuline.
La mise en réserve de graisse provoquée par l'insuline se situe plus particulièrement au niveau "central" c’est-à-dire au niveau de la taille (les bourrelets) mais aussi à l'intérieur du ventre, entre les organes et même dans le foie.
Résultat, le tour de taille augmente, même si par ailleurs votre poids se situe dans les limites de la normale (c'est ce qu'on appelle l'obésité à poids normal".
Quand faut-il s'inquiéter ?
Si votre tour de taille dépasse, pour vous mesdames, 80 cm et, pour vous messieurs, 90 cm, vous avez probablement commencé à stocker du gras à l'intérieur de votre ventre !
4. Votre glycémie
La glycémie (quantité de sucre dans le sang) devrait normalement se situer en dessous de 1 gramme/litre.
A partir de 1,11 g/l on parle de prédiabète et à partir de 1,26 g/l, on parle de diabète.
Le prédiabète et le diabète de type 2 sont le signe que le métabolisme est perturbé et que le pancréas n'arrive plus à produire suffisamment d'insuline pour combattre la résistance à l'insuline de vos cellules.
5. Les hypoglycémies
Les fringales, l'irritabilité et les sensations de malaise avant les repas sont révélateurs d'hypoglycémies réactionnelles en lien avec une fabrication anormalement élevée d'insuline.
Ce qu'il faut comprendre :
Ce n'est pas le manque de glucides dans l'alimentation qui provoque des hypoglycémies mais au contraire, l'excès de glucides !
Trop de glucides > fabrication excessive d'insuline > hypoglycémie réactionnelle
6. L'hypertension
L'hypertension est un des symptômes du syndrome métabolique, une pathologie liée avec l'insulinorésistance.
En effet, en plus de son effet sur le métabolisme du sucre et sur le stockage de graisse, l'insuline influence la rétention d'eau et de sel par les reins.
7. La stéatose hépatique ou maladie du foie gras
Souvent découverte par hasard, la stéatose hépatique (stockage de graisse dans les cellules du foie) serait en fait un phénomène précurseur de la résistance à l'insuline et peut précéder jusqu'à 10 ans l'apparition du diabète.
8. Les problèmes de glande thyroïde
La thyroïde est un peu le "chef d'orchestre" du métabolisme.
Tous les dérèglements de la thyroïde, aussi bien en Hypo qu'en Hyper peuvent avoir des conséquences sur le poids, la glycémie et le fonctionnement musculaire.
9. La cortisone et le cortisol
La cortisone (hormone de synthèse) et le cortisol (hormone de stress) provoquent de fortes perturbations du métabolisme en induisant une fonte musculaire et une augmentation de la glycémie, elle même responsable d'une augmentation d'insuline.
Plus la situation se prolonge, plus les conséquences seront importantes.
10. Les problèmes de perméabilité intestinale, de maladies auto-immunes ou de maladies inflammatoires
Un dysfonctionnement de la barrière intestinale va entrainer des réactions en chaine avec la fabrication d'autoanticorps (maladies auto-immunes), de phénomènes inflammatoires et de profondes perturbations métaboliques.
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